9-Guidée du Prophète (Paix et bénédiction d’Allah sur lui) dans la Zakat et les aumônes

9-Guidée du Prophète (Paix et bénédiction d’Allah sur lui) dans la

Zakat et les aumônes[1]

A- Sa guidée dans la zakat:

Sa conduite dans ce chapitre est parfaite que ce soit pour le temps où il faudrait s'en acquitter, sa quantité, sa limite (Nissab) ou ses bénéficiaires. Elle tient compte des intérêts des pourvoyeurs et des pauvres. Il décréta de prélever dans les fonds des riches des quantités qui suffisent aux pauvres sans injustice ni préjudice pour quiconque.
Quand il savait que telle personne méritait la zakat, il lui en donnait. Si quelqu'un dont il ne connaissait pas la situation lui en demande, il lui en donne tout en le mettant en garde et en lui expliquant qu'elle n'est pas licite pour les gens riches ou capables de gagner leur vie.
Il avait pour habitude de la partager parmi les bénéficiaires dans le pays où elle était perçue et de lui rapporter ce qui restait afin de le donner aux nécessiteux.
Il envoyait les percepteurs uniquement aux propriétaires de fonds visibles tels les troupeaux de bêtes, les cultures et les fruits.
Il envoyait les percepteurs pour estimer la valeur des dattes et des raisins et déterminer combien de Wasaq[2] faisaient leurs récoltes afin de fixer la zakat à prélever.
Il n'avait pas coutume de prélever la zakat des chevaux, des esclaves, des mules, des ânes, des légumes et des fruits, dont on ne faisait pas de provisions. Il la prélevait uniquement des raisins et des dattes et ne faisait pas de différence entre les dattes blettes et les dattes mûres.
Il ne prélevait pas la zakat de la meilleure qualité des biens mais il choisissait la qualité moyenne.
Il interdisait aux propriétaires des biens d'acheter ce qu'ils avaient donné en charité mais leur permet d'en manger si les pauvres leur en donnent en guise de cadeau.
Il prenait parfois des dettes destinées à la communauté des musulmans en contre partie de la zakat à prélever. Il prélevait d'autre fois la zakat d'avance en guise de dette.
Quand quelqu'un lui apportait la zakat, il invoquait Allah en sa faveur et disait: "Seigneur Dieu, bénis-le et bénis ses chameaux"(N). Il disait quelquefois; "Seigneur Dieu, prie pour lui"(S).

B- Sa guidée dans la zakat al Fitr[3]:

Il imposa pour la zakat Al Fitr (charité obligatoire de l'Aïd Al Fitr) une mesure de dattes, d'orge, de fromage sec ou de raisins secs.
Il distribuait la zakat Al Fitr avant la prière de l'Aïd et disait: "Pour celui qui s'en acquitte avant la prière, elle est une zakat agréée et pour celui qui s'en acquitte après la prière, elle n'est qu'une aumône parmi d'autres"(D).
Il avait pour coutume de la réserver aux pauvres et il ne la partageait pas entre les huit catégories ayant droit à la zakat.

C- Sa guidée pour l'aumône volontaire[4]:

Il était le plus généreux des gens et il ne considérait rien de ce qu'Allah lui faisait donner trop important et il ne sous-estimait rien.
Il ne refusait rien de ce qu'on lui demandait, quelque important que cela soit.
Le plaisir qu'il ressentait à donner dépassait de loin le plaisir de celui qui recevait l'aumône.
Il préférait sur soi les nécessiteux qu'il rencontrait et leur donnait tantôt sa nourriture, tantôt ses habits.
Ceux qui le fréquentait étaient stupéfaits par sa clémence.
Il multipliaient les types de dons et d'aumônes. Il accordait, selon les circonstances, des cadeaux, de la charité et des donations. Il lui arrivait d'acheter la marchandise puis de donner au vendeur la marchandise et l'argent. Des fois, il empruntait quelque chose et rendait plus qu'il n'en avait pris. Il acceptait les présents et accordait en contre partie des récompenses plus importantes.