Le prophète de la miséricorde Site

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La revendication de la prophétie par Muhammad (Qu’Allah le bénisse et le salue) (3ème partie sur 3) : était-il un aliéné, un poète ou un sorcier ?

Était-il un aliéné ?

Celui qui a côtoyé des malades mentaux sait qu’on peut les reconnaître grace à des symptômes. Muhammad (Qu’Allah le bénisse et le salue) n’a présenté aucun symptôme de maladie mentale durant sa vie. Aucun de ses amis, aucune de ses épouses, ni aucun membre de sa famille ne l'a jamais soupçonné de folie ou abandonné pour cause de folie. Quant aux effets des révélations sur le Prophète (Qu’Allah le bénisse et le salue), telles que la transpiration et autres, cela était dû à l'intensité du message qu'il avait à porter et non à une crise d'épilepsie ou de folie.
Bien au contraire, Muhammad (Qu’Allah le bénisse et le salue) a prêché pendant longtemps et a apporté une loi ignorée des anciens Arabes, du point de vue de sa perfection et de sa sophistication. Si le Prophète (Qu’Allah le bénisse et le salue) était fou, ceux qui étaient autour de lui en auraient eu l’évidence, au moins une fois, durant la période de vingt-trois ans passée à ses côtés. Depuis quand dans l'histoire, un homme fou a-t-il prêché son message d'adorer une seule divinité pendant dix ans, dont trois années passées en exil avec ses disciples, pour finalement devenir le dirigeant de ses territoires ? Quel homme aliéné a-t-il déjà gagné les cœurs et les esprits des gens de son époque et acquis le respect de ses adversaires ?

En outre, ses plus proches compagnons, Abû Bakr et Omar (Qu’Allah soit satisfait de lui) étaient connus pour leurs capacités, leur noblesse, leurs compétences et leur finesse. Ils étaient prêts à tout sacrifier pour la religion apportée par Mohammad (Qu’Allah le bénisse et le salue). À une occasion, Abû Bakr (Qu’Allah soit satisfait de lui) a donné tous ses biens matériels à Muhammad (Qu’Allah le bénisse et le salue), et lorsqu'on lui a demandé ce qu'il avait réservé pour sa famille, il répondit : "Je leur ai réservé Allah et Son messager (Qu’Allah le bénisse et le salue)!"

Abû Bakr (Qu’Allah soit satisfait de lui), un commerçant de profession, après avoir été désigné comme leader de l'ensemble des Arabes après Muhammad (Qu’Allah le bénisse et le salue), dépensait seulement deux dirhams pour ses besoins propres et ceux de sa famille !

Omar (Qu’Allah soit satisfait de lui) est devenu le souverain de l'Arabie après Abû Bakr (Qu’Allah soit satisfait de lui), a alors conquis la Syrie, l'Égypte, et a soumis les deux empires perse et romain. Il était un homme connu pour son souci de justice. Comment peut-on penser que ces personnes suivaient un malade mental ?
Allah suggère à son peuple de se tenir face à Allah sans parti pris ni préjugé, et de discuter avec une autre personne ou d’y réfléchir soi-même ; ce prophète ne présente pas de symptômes de folie, il est aussi normal aujourd'hui que comme vous le connaissez depuis quarante ans.
«Dis : “Je vous exhorte seulement à une chose : que pour Allah vous vous leviez, par deux ou isolément, et qu’ensuite vous réfléchissiez. Votre compagnon (Muhammad) n’est nullement possédé : il n’est pour vous qu’un avertisseur annonçant un dur châtiment”.» As Saba 34 : 46)
Les anciens Mecquois ont rejeté son appel pour des raisons tribales, ils n'étaient pas sincères dans leurs accusations de maladie mentale. Même aujourd'hui, beaucoup de gens refusent d'accepter Muhammad (Qu’Allah le bénisse et le salue) comme un prophète tout simplement parce qu'il était un arabe et se trouvent des faux-fuyants en disant qu'il était probablement un aliéné ou qu'il travaillait pour le compte du Diable. Leur haine pour les Arabes se traduit par leur rejet de Muhammad (Qu’Allah le bénisse et le salue), même si Allah dit : «Il est plutôt venu avec la vérité et il a confirmé les messagers (précédents).» (As Saffat 37:37)

Bien que les Arabes païens connaissaient très bien Muhammad (Qu’Allah le bénisse et le salue), ils sont cependant restés à proférer des accusations de folie contre lui, simplement parce qu’ils considéraient sa religion comme un sacrilège contre la tradition de leurs ancêtres.

«Et quand Nos versets édifiants leur sont récités, ils disent : “Ce n’est là qu’un homme qui veut vous repousser de ce que vos ancêtres adoraient”. Et ils disent : “Ceci (Le Qur’an) n’est qu’un mensonge inventé”. Et ceux qui ne croient pas disent de la Vérité quand elle leur vient : “Ce n’est là qu’une magie évidente ! ”. [Pourtant] Nous ne leurs avons pas donné de livres à étudier. Et Nous ne leur avons envoyé avant toi aucun avertisseur. Ceux d’avant eux avaient [aussi] démenti (leurs messagers). [Les Mecquois] n’ont pas atteint le dixième de ce que Nous leur avons donné [en force et en richesse]. Ils traitaient Mes Messagers de menteurs. Et quelle réprobation fut la mienne !» As Saba 34:43-45)

Etait-il un poète ?
Allah mentionne leur accusation dans le Qur’an et fournit des réponses à cela : « Ou bien ils disent : “C’est un poète ! Attendons pour lui le coup de la mort”. Dis : “Attendez ! Je suis avec vous parmi ceux qui attendent”. Est-ce leur raison qui leur commande cela ? Ou sont-ils des gens outranciers ? Ou bien ils disent : “Il l’a inventé lui-même ?” Non... mais ils ne croient pas. » At Tur 52:31-34)

Allah a décrit les poètes de l'époque, de cette façon, on peut essayer de faire une comparaison entre le Prophète (Qu’Allah le bénisse et le salue) et ces derniers : «Et quant aux poètes, ce sont les égarés qui les suivent. Ne vois-tu pas qu’ils divaguent dans chaque vallée [1], et qu’ils disent ce qu’ils ne font pas ? À part ceux qui croient et font de bonnes œuvres, qui invoquent souvent le nom d’Allah et se défendent contre les torts qu’on leur fait. Les injustes verront bientôt le revirement qu’ils [éprouveront] ! » (Ash Shouara 26 : 224-227)

Les poètes arabes étaient les plus éloignés de la vérité, et parlaient du vin, de la course aux femmes, des guerres, et des loisirs ; à la différence du Prophète (Qu’Allah le bénisse et le salue) qui lui, invitait aux bonnes mœurs, à servir Allah, et à aider les pauvres. Muhammad (Qu’Allah le bénisse et le salue) était le premier à mettre en pratique ses propres enseignements avant tous les autres, à la différence des poètes anciens ou des philosophes d'aujourd'hui.

Le Qur’an récité par le Prophète (Qu’Allah le bénisse et le salue) était dans son style, différent de la poésie. Les Arabes de l'époque avaient des règles strictes en ce qui concerne le rythme, les rimes, les syllabes et la fin de chaque vers poétique. Le Qur’an n'a adopté aucune des règles qui étaient connues dans le temps, mais en même temps, il a surpassé toute forme de texte que les Arabes avaient déjà entendus. Certains Arabes se sont convertis à l’islam après avoir entendu quelques versets du Qur’an, en raison de leur certitude que l'auteur d'une si belle chose ne pourrait être une créature.

Muhammad (Qu’Allah le bénisse et le salue) n'a jamais été connu comme ayant composé un poème avant ou après la prophétie. Au contraire, le Prophète (Qu’Allah le bénisse et le salue) avait une grande aversion pour la poésie. Les compilations de ses déclarations, appelé la Sunna, ont été soigneusement conservées et sont dans leur forme littéraire complètement différentes du Qur’an. Le muséum de la poésie arabe ne renferme aucun couplet de Muhammad (Qu’Allah le bénisse et le salue).

Était-il un sorcier ?
Le prophète Muhammad (Qu’Allah le bénisse et le salue) n'a jamais appris ni pratiqué la sorcellerie. Au contraire, il a condamné la pratique de la sorcellerie et a enseigné à ses disciples la manière de s’en protéger.
Les sorciers ont une forte relation avec le diable. Leur collaboration les amène à tromper les gens. Les démons propagent des mensonges, des péchés, des obscénités, l'immoralité, le mal, et ils détruisent les familles. Le Qur’an précise ceux sur qui les diables descendent en disant : «Vous apprendrai-Je sur qui les diables descendent ? Ils descendent sur tout calomniateur, pécheur. Ils tendent l’oreille... Cependant, la plupart d’entre eux sont menteurs.» (Ash Shouara 26:221-223)

Le prophète Muhammad (Qu’Allah le bénisse et le salue) était un homme connu pour son intégrité et la fidélité à sa parole. Il n'était pas connu comme ayant jamais menti. Il a recommandé la bonne moralité et les bonnes mœurs. Aucun sorcier dans l'histoire du monde n'a apporté un livre comparable au Qur’an ou une loi semblable à la loi coranique.

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Notes de bas de page:
[1] L'expression idiomatique est utilisé, comme le soulignent la plupart des commentateurs, pour décrire une confusion ou sans but - et souvent contradictoire – afin de jouer avec les mots et les pensées. Dans ce contexte, il est important de souligner la différence entre la précision du Qur’an, qui est exempte de toutes les contradictions internes, et l'imprécision souvent inhérente à la poésie.

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