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LE PROPHETE MUHAMMAD – une miséricorde pour toutes les créatures -2-
II – Une miséricorde pour la Femme
Le prophète Muhammad (Qu’Allah le bénisse et le salue) était également très généreux et affectueux envers les femmes. Ces dernières étaient maltraitées à cette époque. Le Prophète Noble (Qu’Allah le bénisse et le salue) leur avait accordé le même honneur et la même dignité que celle dont jouissaient les hommes au sein de la communauté. Omar (Qu’Allah soit satisfait de lui) a rapporté : "Nous accordions très peu de considération aux femmes, lorsque nous étions à la Mecque. Elles ont bénéficié d’un meilleur traitement à Médine. Le Messager d'Allah (Qu’Allah le bénisse et le salue) avait établi les droits de la femme à travers ses paroles et ses prescriptions. Ce qui avait amélioré leur place et leur statut".
Les hommes jouissaient, la plupart du temps, du privilège de la compagnie du Messager d'Allah (Qu’Allah le bénisse et le salue) alors que les femmes ne trouvaient pas le temps de l'écouter ou de lui soumettre leurs problèmes. C’est ainsi que les femmes lui avaient demandé de leur réserver un jour à cet effet. Le Prophète (Qu’Allah le bénisse et le salue) avait fait preuve de sollicitude et fixé un jour pour elles. Les femmes étant habituellement tendres et faibles par nature, il leur accordait une attention particulière et les traitait avec gentillesse. Ainsi, les femmes se sentaient libres de lui soumettre leurs problèmes sans peur ni hésitation aucune.
Un jour, lors d’un voyage avec le Noble Prophète (Qu’Allah le bénisse et le salue), Anjasha, une esclave abyssinienne marchait devant les chameaux et chantait. Il se trouve que certaines des femmes du Prophète Noble (Qu’Allah le bénisse et le salue) l’accompagnaient lors de ce voyage. Pendant qu'Anjasha chantait, les porteurs avaient commencé à presser le pas. À ce moment, le Prophète Muhammad (Qu’Allah le bénisse et le salue) dit : "Anjasha, fais attention sinon les perles (femmes) pourraient se briser".
Asma bint Oumaice faisait partie des personnes qui avaient émigré en Abyssinie au tout début de l’ère islamique. Lors de l'expédition de Khaybar, pendant que les Musulmans étaient sur le chemin du retour à Médine, elle les accompagnait. Un jour, elle était allée voir Hafsah quand Omar (Qu’Allah soit satisfait de lui) était aussi là. À cette occasion, Omar (Qu’Allah soit satisfait de lui) remarqua qu’ils avaient plus de droit sur le Messager d'Allah (Qu’Allah le bénisse et le salue) que les autres pour avoir émigré avant ces derniers. Asma s’énerva et dit : « Jamais, vous autres viviez avec le Messager d'Allah (Qu’Allah le bénisse et le salue) qui nourrissait les affamés, pendant que nous nous trouvions loin de chez nous, vivant en Abyssinie parmi les étrangers qui nous maltraitaient souvent ; nous étions dans une situation de peur constante pour nos vies". Pendant que se poursuivait cette conversation, le Messager d'Allah (Qu’Allah le bénisse et le salue) entra et Asma lui dit : « Ô, Messager d’Allah, écoute ce que dit Omar ». Le Prophète Muhammad (Qu’Allah le bénisse et le salue) demanda, "Que lui as-tu répondu"? Elle lui raconta toute l'histoire, après quoi le Prophète Noble (Qu’Allah le bénisse et le salue) dit : "Omar n’a aucunement plus de droit sur moi que toi. Omar et ses compagnons n’ont émigré qu’une seule fois, alors que vous autres avez émigré deux fois". Lorsque le récit de cet incident se propagea à Médine, les émigrants abyssiniens accoururent auprès d’Asma pour écouter encore et encore les propos du Messager d'Allah (Qu’Allah le bénisse et le salue). D'après les dires d'Asma, il n'y avait rien de plus plaisant dans le monde aux oreilles des émigrants abyssiniens que les propos du Prophète (Qu’Allah le bénisse et le salue).
Un jour, de nombreuses femmes de la famille du Prophète Muhammad (Qu’Allah le bénisse et le salue) étaient assises autour de lui, lui parlant à haute voix. Lorsque Omar (Qu’Allah soit satisfait de lui) arriva, elles quittèrent toutes, ce qui fit rire le Prophète (Qu’Allah le bénisse et le salue). Omar (Qu’Allah soit satisfait de lui) dit : "Ô Messager d’Allah, puisse Allah te faire garder ce sourire. Qu’est-ce qui t’a fait rire ?" Le Prophète (Qu’Allah le bénisse et le salue) fit remarquer qu'il était surpris par le comportement de ces femmes qui, en entendant la voix d'Omar, c’étaient toutes cacher. Alors Omar, leur dit : "Vous me craignez mais ne craignez pas le Messager d'Allah". Elles rétorquèrent toutes : "Vous êtes une personne irritable par rapport au Messager d'Allah (Qu’Allah le bénisse et le salue)".
Un jour, le Prophète Noble (Qu’Allah le bénisse et le salue) dormait le visage couvert dans l'appartement d'Aicha. C'était le jour de l'Eid et les jeunes filles chantaient. Abu Bakr (Qu’Allah soit satisfait de lui) entra dans la maison et demanda aux filles de faire silence. Le Prophète (Qu’Allah le bénisse et le salue) lui dit : "Laisse-les chanter, c'est le jour d'Eid pour elles".
À la faveur du tempérament exemplaire du Prophète Muhammad (Qu’Allah le bénisse et le salue) et du traitement généreux qu’il leur accordait, les femmes lui posaient des questions dont ses compagnons étaient souvent surpris par l’effronterie, mais il n’affichait jamais aucune forme d’aversion ou de mécontentement à leur endroit. Il est rapporté par de nombreux compagnons, y compris Abu Saïd, Aïcha, Anas, Ibn Abbas et Jabir que le Messager d'Allah (Qu’Allah le bénisse et le salue) a dit : "Quiconque a deux ou trois filles ou sœurs et les traite bien entrera au Paradis".

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