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Les prétendus versets sataniques -2
 Les preuves à l’intérieur même de la sourate An-Najm

La sourate commence en soulignant que, [il (le Prophète (Qu’Allah le bénisse et le salue)) ne prononce rien sous l’effet de la passion. Ce n’est rien d’autre qu’une révélation inspirée], dans les versets 3-4. La sourate déclare que le Prophète (Qu’Allah le bénisse et le salue) ne s’est pas égaré et n’a pas été induit en erreur, qu’il ne prononce rien sous l’effet de la passion et que ce n’est rien d’autre qu’une révélation inspirée. Aussi, il est absurde de penser que le Prophète (Qu’Allah le bénisse et le salue) aurait immédiatement ajouté les deux prétendus versets sataniques dans cette même sourate, contredisant ainsi l'essence même de la sourate. Bien qu'il existe plus de quinze versions de l'allégation, toutes s’accordent pour dire que le Prophète (Qu’Allah le bénisse et le salue) a récité l'ensemble de la sourate An-Najm, à cette occasion et s’est prosterné à la fin de sa récitation.
Voici les versets allégués :
« Ce sont des cygnes exaltés. Dont l'intercession est à espérer ».
Ces deux versets allégués ne conviennent à aucun endroit de la Sourate. Si nous les insérerons simplement après les versets 19 et 20, le passage sera :
 
19- Que vous en semble [des divinités] Lat et Uzza,
20- ainsi que Manat, cette troisième autre ?
???Ce sont des cygnes exaltés.
???Dont l'intercession est à espérer
21- Sera-ce à vous le garçon et à Lui la fille ?
22- Que voilà donc un partage injuste !
23- Ce ne sont que des noms que vous avez inventés, vous et vos ancêtres. Allah n’a fait descendre aucune preuve à leur sujet. Ils ne suivent que la conjecture et les passions de [leurs] âmes, alors que la guidée leur est venue de leur Seigneur.
24- Ou bien l’homme aura-t-il tout ce qu’il désire ?
25- À Allah appartiennent la vie future et la vie d’ici-bas.
 
Un simple coup d'œil montre que les présumés versets sataniques indiqués en gras ci-dessus ne conviennent à aucun endroit dans la sourate An-Najm. L'ensemble du texte allant du verset 19 à la fin de la sourate forme une unité et une continuité à la fois sur le thème et l'ordre. La question de l’intercession y est complètement hors sujet ; il n’y a aucun assouplissement du principe de responsabilité individuelle et personnelle, ni de faiblesse devant la dénonciation de la conduite des dirigeants incrédules, ni lieu de s’adapter à leurs attitudes.
 
Les informations supplémentaires suivantes doivent être relevées concernant cette insinuation :
Cette histoire a été rapportée en une douzaine de versions différentes environ et n’a pas une chaîne de narrateurs (isnad) solide. Elle est techniquement considérée comme Mursal –c'est-à-dire qu’elle ne remonte pas au-delà de la deuxième génération (tabiun) après le Prophète (Qu’Allah le bénisse et le salue). Une des versions remonte à Abdullah ibn Abbas (Qu’Allah soit satisfait de lui) en tant que témoin oculaire, or il est né cinq ans environ après le déroulement de ce prétendu événement. Outre cela, toutes les personnes dans la chaîne des rapporteurs ont des noms qui sont considérés comme faibles, peu fiables ou inconnus.
Le récit lui-même souffre de graves divergences et désaccords dans les quatre points essentiels, à savoir :
-          La circonstance de l'incident;
-          La nature de l'acte prétendu du Prophète (Qu’Allah le bénisse et le salue);
-          L’existence de près de 15 différentes versions des versets sataniques;
-          L'effet ou la conséquence de ce présumé incident.
Il existe des rapports qui disent, de façon précise, que tandis que les mécréants avaient entendu ces prétendus versets sataniques, les croyants ne les avaient pas du tout entendus. Toutes les versions montrent à l'unanimité qu’aucune objection ou inquiétude n’a été exprimée par un croyant par rapport à l’allégation de la lecture par le Prophète (Qu’Allah le bénisse et le salue) des prétendus versets, ni par rapport à leur prétendue retrait par la suite. Si un incident aussi inhabituel comme l’apparition de certains versets compromettants et leur retrait par la suite avait effectivement eu lieu, il aurait été rapporté par quelques-uns des nombreux compagnons du Prophète (Qu’Allah le bénisse et le salue). 
 
Abdallah ibn Masud a dit que la sourate An-Najm a été la première sourate que le Prophète (Qu’Allah le bénisse et le salue) récita devant un rassemblement de croyants et non-croyants à la Kaaba. Quand il termina et se prosterna, tous ceux qui étaient présents, croyants et non-croyants se prosternèrent eux aussi. Il est de notoriété publique que le Prophète (Qu’Allah le bénisse et le salue) et les musulmans ne pouvaient pas publiquement et en groupe s'acquitter de la prière ou procéder à la récitation du Qur’an à la Kaaba, avant la conversion de Umar (Qu’Allah soit satisfait de lui). Or, la révélation de la sourate An-Najm a eu lieu après sa conversion. La conversion de Umar (Qu’Allah soit satisfait de lui) a été un grand profit pour l'islam.
Le Qur’an avait un effet superbe sur tous les non-croyants qurayshites qui l'écoutaient et leurs dirigeants –comme Utbah ibn Rabiah- eux-mêmes ont reconnu cela. À ce titre, les non-croyants, sans réaliser ce qu'ils faisaient se seraient prosternés, comme ordonné dans le dernier verset de la sourate, ensemble avec les musulmans. Par ailleurs, étant donné que les dirigeants qurayshites eux-mêmes s’étaient prosternés ou avaient fait un signe de prostration, ils doivent avoir été pressés par leurs disciples d’expliquer leur acte. Quand ils ont compris ce qu'ils venaient de faire, ils auraient tenté de trouver une justification a leur soumission involontaire à l’injonction coranique.
L'autre fait qui a besoin d’être souligné à cet égard est que le texte des soi-disant versets sataniques n’était pas une nouvelle composition faite à l'occasion. Il s’agit d’un vieux couplet que les païens qurayshites avaient coutume de réciter pour louanger leurs divinités, pendant qu’ils tournaient autour de la Kaaba. Il convient également de rappeler que les mécréants avaient l’habitude de faire du bruit et des troubles lorsque le Prophète (Qu’Allah le bénisse et le salue) ou les musulmans récitaient le Qur’an en public. Par conséquent, il est très probable que lorsque le Prophète (Qu’Allah le bénisse et le salue) a récité la sourate et mentionné al-Lat et al-Uzza dans le cadre de sa récitation dénonçant leur adoration, certains mécréants qurayshites ont instantanément interrompu et protesté en détonant ce couplet. Plus exactement, certaines versions de l'histoire disent clairement que les versets sataniques n’ont pas été prononcés par le Prophète (Qu’Allah le bénisse et le salue), mais par Satan ou certains mécréants, ces versions indiquent expressément que les musulmans ne les ont pas entendus.
 

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