Le prophète de la miséricorde Site

Ligue du Monde Islamique - Organisation Mondiale pour Faire connaître et Soutenir le prophète

Le Miracle du Prophète (Qu’Allah le bénisse et le salue)
 
Les miracles qui ont été accordés à tous les prophètes étaient liés à leurs époques respectives et ne peuvent pas être vécus par la génération actuelle. Il avait été accordé à Moïse, par exemple, le miracle de fendre la mer et de transformer son bâton en serpent. À l’époque de Moïse, les magiciens étaient les plus puissants de la société. C’est ainsi qu’Allah lui accorda un miracle qui établissait sa suprématie sur les magiciens d’alors. De la même façon, à l’époque de Jésus, les médecins étaient puissants au sein de la société, mais ils ne disposaient d’aucun traitement contre la cécité, la lèpre et la mort. Il avait alors été accordé à Jésus le miracle de guérir des aveugles, des lépreux et de ressusciter des morts, établissant ainsi sa suprématie sur les médecins de son temps. Tout ceci est mentionné dans le Qur’an et nous croyons en cela. Cependant, il nous est impossible de les vivre aujourd’hui.
 
Le Prophète (Qu’Allah le bénisse et le salue) naquit à une époque où la littérature était à un très haut niveau dans la société arabe. Or, ces poètes et gens bien versés dans la langue arabe qui se battaient corps et âme, ne purent parvenir à produire un seul verset semblable à ceux du Qur’an révélé à travers la bouche d'une personne illettrée. Ce Qur’an se trouve à présent dans nos mains et, jusqu'aujourd'hui, le défi de produire un seul verset semblable à ce qu’il contient reste à relever.
 
Lorsqu’on lit le Qur’an en arabe, le sentiment qu’on éprouve est différent de ce qu’on ressent en le lisant dans une toute autre langue. Ainsi, la traduction ne saurait être assez suffisante pour véhiculer les significations nobles et sublimes du Qur’an comme ça aurait été le cas en arabe. Par conséquent, les non arabophones auront quelques difficultés à apprécier et savourer le miracle linguistique du Qur’an. Encore même de nos jours, nous voyons des hommes fondre en larmes en écoutant les versets du Saint Qur’an dans n’importe quelle langue, et plus particulièrement lorsqu’ils comprennent les significations de ces versets.
 
Les Miracles linguistiques du Qur’an : Nous avons relevé précédemment qu'au moment où le Qur’an a été révélé, les Arabes étaient une nation disposant d’une langue pure de haute qualité linguistique. Ils aimaient écouter des poètes aussi bien que la littérature et la prose. Parmi eux se trouvaient des poètes et orateurs éloquents attestant ainsi de ce que la compétence en matière de communication fait partie de leur culture. Le Qur’an avait été révélé sous une forme exceptionnelle d’aisance qui avait subjugué ces gens-là, avant de leur lancer le défi de produire un chapitre équivalent à celui de son contenu. Les poètes avaient été incapables non seulement de relever ce défi, mais pire encore, de produire un seul verset. Ce défi durera jusqu'au jour du jugement. Il convient de mentionner ici que, quand bien même certains Arabes ne croyaient pas qu'il s’agissait d’une révélation d’Allah, ils admettaient tout de même qu’il était question d’un livre unique en son genre.
 
Nous pouvons observer que l'éloquence du Qur’an se perçoit dans les domaines suivants :
 
Les articulations de ses mots : Chaque mot a été convenablement mis à sa place à telle enseigne qu'aucun autre mot ne saurait s’y substituer.
 
Parfaite, belle, et subtile construction des phrases.
 
De magnifiques énoncés parfaitement structurés consistant en de significations adéquates et sublimes, prescrivant aux hommes la nécessaire droiture, les invitant à l'adoration d'Allah et à l’obéissance à Ses commandements. Ils apportent la lumière sur la manière d'adorer, établissent un distinguo entre le licite et l’illicite, entre les bonnes et les mauvaises manières, fournissent des informations sur des décennies d'histoire, préviennent du jour du jugement, etc.
 
La lecture du Qur’an, même à maintes reprises, n’arrivera jamais à entamer l’envie de le relire chaque fois. Tout écrit qui manque d’éloquence exceptionnelle procure un plaisir limité au lecteur quant au nombre de fois qu’il le lit. L’on peut mémoriser le Qur’an dans sa jeunesse ou le lire à un âge avancé. Or, chaque fois qu’on le lit, l’on a l’impression qu'on le fait pour la première fois de sa vie, puisque le Qur’an révèle plus de significations et d'explications à chaque fois qu’on le lit. Il est question d’un fait vérifiable, qu’il s’agisse d’une lecture de la version originale, c'est-à-dire en arabe, ou de sa traduction.
 
Le Qur’an est concis dans son langage
 
{Certes, Allah commande l’équité, la bienfaisance et l’assistance aux proches. Et Il interdit la turpitude, l’acte répréhensible et la rébellion. Il vous exhorte afin que vous vous souveniez.} [Qur'an 16:90]
 
Voyez comment les ordres d’Allah sont donnés dans ce seul verset, apportant des enseignements moraux et interdisant la mauvaise moralité.
 
Dans le même sillage se trouve ce passage qui parle de Moïse, ordonnant à sa mère de jeter l'enfant dans l'eau avec l'assurance qu'Allah le ramènera comme prophète aux gens de Pharaon :
{Et Nous révélâmes à la mère de Moïse [ceci]: “Allaite-le. Et quand tu craindras pour lui, jette-le dans le flot. Et n’aie pas peur et ne t’attriste pas : Nous te le rendrons et ferons de lui un Messager”.}[Qur'an 28 : 7]
 
Cette phrase contient deux bonnes nouvelles, deux commandements et assurances.
 
Le Qur’an produit un superbe et merveilleux effet spirituel sur toute personne qui l’écoute. Les non-croyants sentaient la peur et les avertissements les traverser quand ils en écoutaient la récitation faite à leur intention.
 
En lisant le Qur’an, vous ressentez profondément en vous que la personne qui a produit ces versets, qui qu’elle soit, a connaissance de ce qui se trouve dans les cieux et sur la terre, connaît l’histoire des nations antérieures tout en décrivant clairement ce qui est dans votre âme. Vous sentirez qu'Il est le créateur de cet univers et Il vous parle. Celui qui a créé, ne devrait-Il pas connaître, et Il est le plus généreux et courtois. Vous sentirez que ces mots que vous lisez sont très proches de votre nature. Ce qui signifie que de tels mots ne peuvent pas être une œuvre humaine.
 
Au vu de tout ce qui précède, l’on se rend compte que c’est bien Allah qui a révélé Sa Parole à Muhammad (Qu’Allah le bénisse et le salue) qui est une personne illettrée. “Lis” [Qur'an 29:48] Qu’il soit un illettré est un signe de sa prophétie. La connaissance qu'il a prêchée à son peuple n'est pas le genre de connaissance disséminée à travers les lectures et les recherches. C'est une connaissance qui ne peut venir que du Créateur de l'univers.
 
De nos jours, dans les bibliothèques à travers le monde, nous lisons beaucoup de livres qui parlent de la révélation du Qur’an à cette personne illettrée.
 
En examinant profondément toutes ces choses, nous arrivons à la conclusion que, réunir toutes ces choses et les arranger dans un ordre adéquat est au-delà de l’entendement d'un être humain. Pour cette raison, ceux qui rejettent le Qur’an disent que c'est de la pure poésie. Certaines personnes disaient que c'était de la magie et pour d’autres, il ne s’agissait que de fables et de légendes. Curieusement, ils ne pouvaient même pas produire une seule phrase telle qu’elle apparaît dans le Qur’an.
 
LA PROPHETIE CORANIQUE DE L’INVISIBLE
 
À l’époque du Prophète (Qu’Allah le bénisse et le salue), les deux empires puissants dans le monde connu étaient les Romains et les Perses qui étaient des adorateurs du feu. Par le concours du hasard, les Perses s’en étaient sortis plus puissants et les Romains étaient battus sur plusieurs fronts. Personne n'avait osé suggérer que les Romains, qui avaient perdu Jérusalem au profit des Perses en 614/15 et dont le royaume s'était rétréci considérablement, pouvaient se battre contre les Perses, et à plus forte raison, les vaincre.
Pendant ces moments critiques avaient été révélés les versets 2 à 6 de la Sourate Ar-Rum (30) qui prophétisaient la victoire des Romains dans trois à neuf ans. Ces révélations provoquèrent l’hilarité chez les Arabes mecquois, mais sept années plus tard, il y eut un retournement de situation et les Romains eurent la victoire sur les Perses. Ce qui est également sensationnel c’est que, la prophétie révèle que ce jour-là les croyants seront tout aussi victorieux, et simultanément les Musulmans célébraient leur victoire sur les Qurayshites dans la Bataille de Badr, comme le dit si bien Hingora :
 
En conséquence, cette prophétie se réalisa exactement lorsque Héraclius obtint la victoire sur les Perses dans la bataille décisive d'Issus en 633 après J.C. Les Romains entrèrent triomphalement au cœur de la Perse en 624 après J.C., cette même année où les Musulmans obtinrent la victoire sur les païens mecquois à Badr, donnant lieu aux réjouissances des croyants ce jour-là comme annoncé dans le Qur’an.
 
Le Qur’an a également prédit la victoire sur la Mecque au moment où les cœurs des croyants étaient tristes, et quelques-uns des plus grands compagnons étaient même en larmes à la conclusion de l'accord de Hudhaibiya. Les termes du pacte semblaient, à première vue, consacrer la soumission des Musulmans au dictat des mécréants et ils en éprouvaient tous du chagrin. Le Qur’an a prophétisé le raffermissement des cœurs des Musulmans : {Allah a été véridique en la vision par laquelle Il annonça à Son messager en toute vérité : vous entrerez dans la Mosquée Sacrée si Allah veut, en toute sécurité, ayant rasé vos têtes ou coupé vos cheveux, sans aucune crainte. Il savait donc ce que vous ne saviez pas. Il a placé en deçà de cela (la trêve de Hudaybiya) une victoire proche.} [Qur’an, 48 : 27].