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Fasting in Shawwal

dichos del Profeta

Mensaje del Profeta

  • Narró Ibn 'Omar (que Allah esté complacido con él) que el Mensajero de Alá (la paz sea con él) puso su mano sobre mi hombro y me dijo: “Se en esta vida como si fueras un extranjero o un viajero”. Ibn 'Omar (que Allah esté complacido con él) solía decir: “Si alcanzas la noche, no esperes llegar a la mañana siguiente. Y si alcanzas la mañana no esperes que llegar hasta la noche. Toma de tu salud para tu enfermedad y de tu vida para tu muerte”. (Transmitido por Bujari)

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Cette bataille eut lieu au mois de Ramadan de la deuxième année de l'Hégire. La cause en était que le Prophète sortit en compagnie de trois cent treize hommes ayant pour but d'attaquer une grande caravane appartenant à Qorayche dans son retour de la Syrie. Tellement vigilent et prudent, le chef de cette caravane, Abou Sofiane, s'enquérait auprès de tous ceux qu'il rencontrait sur les déplacements des musulmans. Informé de la sortie des musulmans de Médine alors qu'il était près de Badr, il fit changer la direction de la caravane l'orientant vers l'ouest pour prendre la route de la côte et en quittant la route pleine de dangers qui passait par Badr.
D'autre part, il envoya un homme pour informer les mecquois que leurs biens étaient en danger et que les musulmans s'étaient apprêtés à attaquer la caravane.

Sur ce, les mecquois volèrent au secours d'Abi Sofiane. Il ne manquait des notables qu'Abou Lahab. Ils mobilisèrent encore les autres tribus aux environs de la Mecque. Parmi les clans de Qorayche, seul Banou 'Adayye n'y participa pas.   Lorsque cette armée arriva à Al Djouhfah, elle fut informée qu'Abou Sofiane avait été sauvé et que ce dernier leur demandait de revenir à la Mecque. Ainsi les hommes songèrent à battre en retraite, mais Aba Djahl les incita à continuer leur marche vers le combat. Ce fut Banou Zahrah dont le nombre était à trois cents qui se retira seul tandis que le reste de l'armée comptant mille hommes continua sa démarche  jusqu'à ce qu'elle ait descendue dans un endroit ouvert en dehors de Badr derrière les montagnes qui l'entourent.

Du côté du Prophète (Paix et bénédiction d’Allah sur lui), il demanda l'avis de ses compagnons. Il trouva chez eux une résolution et une détermination à combattre et à sacrifier dans le chemin d'Allah. Il en fut réjoui et leur dit: " Avancez et réjouissez-vous de la bonne nouvelle car Allah, le Très haut, m'a promis l'un de deux groupes ennemis (la caravane ou le groupe armé, la victoire). Par Allah, il me semble en ce moment même voir déjà les endroits où les ennemis doivent être tués".

Partant, le Prophète (Paix et bénédiction d’Allah sur lui) continua sa marche et descendit près du versant le plus proche de Badr. A ce point, Al Houbab Ibn Al Moundhir رضي الله عنه conseilla au Prophète d'avancer et de s'approcher des eaux plus que ne l'avaient fait les ennemis de telle façon que les musulmans puissent remplir d'eau des bassins propres à eux et dévaster les autres puits. Ainsi les ennemis resteraient sans avoir de l'eau. Le Prophète (Paix et bénédiction d’Allah sur lui) exécuta ce par quoi avait conseillé Al Houbab. Le Prophète passait alors la nuit du vendredi, celle de la bataille de Badr qui correspondait au dix septième du mois du Ramadan, à prier, à pleurer et invoquer Allah en lui implorant la victoire sur ses ennemis. A cet égard, on rapporte dans le Mousnad que 'Ali Ibn Abi Taleb dit: "nous étions tous endormis à l'exception du Messager d'Allah ; Je le vis sous un arbre prier et pleurer jusqu'au matin."

Et encore il y dit: "une seule pluie nous atteignit – durant cette nuit-. Nous allâmes nous abriter contre la pluie sous les arbres et les boucliers en cuir alors que le Messager d'Allah (Paix et bénédiction d’Allah sur lui) passait la nuit à invoquer Allah en disant: "Si cette troupe périt, Tu ne vas plus être adoré ". Au lever de l'aube, il appela:" A la prière ô serviteurs d'Allah !" Tous les hommes vinrent de sous les arbres et les boucliers en cuir. Le Messager d'Allah dirigea ainsi la prière et incita au combat."
C'est ainsi qu'Allah lui porta un secours et le soutint de Ses troupes (les anges) comme le montrent les versets suivants:
-"(Et rappelez-vous) le moment où vous imploriez le secours de votre Seigneur et qu’Il vous exauça aussitôt: «Je vais vous aider d’un millier d’Anges déferlant les uns à la suite des autres.» Allah ne fit cela que pour (vous) apporter une bonne nouvelle et pour qu’avec cela vos cœurs se tranquillisent. Il n’y a de victoire que de la part d’Allah. Allah est Puissant et Sage. (Sourate Al Anfal, le Buti, V.9-10)

-"Allah vous a donné la victoire, à Badr, alors que vous étiez humiliés…" (Sourate Al 'Imran, Famille de 'Imran, V.123)
-"Ce n’est pas vous qui les avez tués: mais c’est Allah qui les a tués. Et lorsque tu lançais (une poignée de terre), ce n’est pas toi qui lançais: mais c’est Allah qui lançait,…. ". (Sourate Al Anfal, le Buti, V.9-10)
Le combat commença d'abord par le duel: Hamza tua Chaïbah et 'Ali Ibn Abi Taleb acheva Al Walid Ibn 'Outba tandis que furent blessés 'Outbah Ibn Rabi'a des polythéistes et 'Oubaïdah Ibn Al Harith des musulmans.
Ensuite la bataille se déclencha, s'intensifia et prit rage. Allah soutint les musulmans par des anges qui combattaient à leur côté et les affermirent. Une heure plus tard, les polythéistes furent vaincus et tournèrent le dos alors que les musulmans les poursuivirent en tuant et en capturant. Soixante-dix polythéistes furent assassinés dont 'Outbah et Chaïbah, Al Walid Ibn 'Outbah, Oumayyah Ibn Khalaf, son fils 'Ali, Handhalah Ibn Abi Soufiane, Abou Djahl Ibn Hicham et d'autres encore. De même, en furent pris en captifs soixante dix encore.

Les conséquences de la bataille de Badr:
- La puissance des musulmans se renforça de telle sorte qu'ils devinrent redoutables à Médine et ses alentours.
- De même, la confiance des musulmans en Allah augmente et s'accroît.
- Les musulmans réalisèrent alors qu'Allah porte secours et victoire à ses serviteurs vertueux même s'ils sont peu nombreux sur les mécréants même s'ils sont nombreux.
- Les musulmans acquièrent ainsi des habiletés et expériences militaires (de combat).
- Ils apprirent aussi de nouveaux moyens de combat: l'attaque, la retraite et les manières d'assiéger l'ennemi, de le priver de tous les moyens de la force et de continuer à l'affronter.

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