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Fasting in Shawwal

10 AXES DE CONTRIBUTION DU PROPHÈTE (Qu’Allah le bénisse et le salue)
À LA PROMOTION DES DROITS DE LA FEMME
(Deuxièmement partie)

5. LA LIBERTÉ D’EXPRESSION
À l’époque du Prophète (Qu’Allah le bénisse et le salue), les femmes le consultaient souvent sur des questions politiques, religieuses, économiques et personnelles. Parfois, elles entretenaient avec lui des discussions franches, argumentant et présentant avec vigueur leurs opinions. Le Prophète (Qu’Allah le bénisse et le salue) ne les décourageait jamais. Il écoutait toujours paisiblement leurs problèmes et essayait de leur apporter satisfaction.

Durant le Khalifat d’Umar ibn. al-Khatt?b (Qu’Allah soit satisfait de lui), une femme avait eu une discussion chaude avec lui à l’intérieur de la mosquée, devant une assistance s’élevant à des centaines de personnes, au point qu’Umar (Qu’Allah soit satisfait de lui) eut à déclarer devant cette assemblée : « La femme a raison et Umar a tort ».
6. LES DROITS MATRIMONIAUX
Une femme vint un jour se plaindre auprès du Prophète (Qu’Allah le bénisse et le salue) : “Mon père m’a forcée d’épouser mon cousin afin d’élever son propre statut”. Le Prophète (Qu’Allah le bénisse et le salue) lui dit qu’elle était libre d’opter pour la dissolution de ce mariage et de choisir qui elle voulait épouser. Elle répliqua : “D’accord, je me soumets au choix de mon père, mais mon objectif était de faire savoir aux gens que leurs pères n’ont aucun droit de s’ingérer dans leur mariage.” (Ahmad, An-Nas?’i et Ibn M?jah)
Tout comme il est reconnu à la femme le droit de décider de son mariage, il lui est également reconnu le droit de mettre un terme à un mariage difficile.
7. LE DROIT AU TRAVAIL
Pour ce qui est du droit de rechercher un emploi, il convient de dire de prime abord que l’Islam considère son rôle de mère et de femme au sein de la société comme le travail le plus sacré et le plus essentiel. Un rôle aussi noble et capital qui façonne l’avenir des nations ne saurait se prêter à ce qualificatif dépréciatif et dérisoire de bon à rien. Cependant, l’Islam ne prive pas la femme de son droit au travail, plus particulièrement, en ce qui concerne les postes qui conviennent à sa nature et pour lesquels la société a le plus besoin d’elle.
8. PROTECTION ET HONNEUR
Le prophète Muhammad (Qu’Allah le bénisse et le salue) a relevé que quiconque honore, respecte et traite les femmes avec probité, possède une personnalité intègre, saine et tout à fait calme. En revanche, un homme qui, injustement maltraite, accuse, insulte, bat ou soumet inutilement les femmes à l’humiliation, est considéré par Allah comme un pécheur et un méchant. C’est pour cette raison que le Prophète (Qu’Allah le bénisse et le salue) encourageait la gentillesse à l’endroit des femmes en ces termes : « Il vous est recommandé d’être bons envers les femmes. » (Al-Bukh?ri et Muslim).
Il est ici question de bien la traiter, de respecter ses droits, de se préoccuper de ses sentiments et de lui éviter toutes sortes de mal. Le Prophète (Qu’Allah le bénisse et le salue) instruisait également ses compagnons à travers ces propos : « Le meilleur d’entre vous est le meilleur auprès de ses épouses. » (Ahmad et at-Tirmi?h?).
9. LE DROIT À LA VIE PRIVÉE
Le Prophète (Qu’Allah le bénisse et le salue) recommandait aux hommes de cacher les affaires privées des femmes. Il dit, en effet : « En vérité, le pire des hommes au Jour de la Résurrection sera cet homme qui, après avoir eu des relations sexuelles avec sa femme, raconte leur intimité aux autres » (Muslim)
Dans cette tradition prophétique, le Prophète (Qu’Allah le bénisse et le salue) interdit aux hommes toute discussion portant sur la sexualité qu’ils entretiennent avec leurs femmes, en plus des autres affaires privées que les femmes confient à leurs maris.
10. LA MATERNITÉ
Le Prophète (Qu’Allah le bénisse et le salue) enseignait qu’être bon envers sa mère, lui plaire et prendre soin d’elle, surtout dans sa vieillesse, est un devoir pour tout croyant, que la mère soit musulmane ou non.
Un jour, un homme était venu demander au Prophète (Qu’Allah le bénisse et le salue) :
“Ô Messager d’Allah ! Qui est-ce qui a le plus droit à la meilleure compagnie de ma part ? » Le Prophète (Qu’Allah le bénisse et le salue) répondit : “Ta mère.” L’homme demanda : “Qui, ensuite?” Le Prophète (Qu’Allah le bénisse et le salue) dit: “Ta mère.” L’homme demanda encore: “Qui, ensuite?” Le Prophète (Qu’Allah le bénisse et le salue) répéta encore: “Ta mère.” L’homme demanda pour la quatrième fois: “Qui, ensuite?” Le Prophète (Qu’Allah le bénisse et le salue) dit : “Ton père.”
Le Qur’an insiste énormément sur le statut de la mère. C’est ainsi qu’Allah y souligne : [et ton Seigneur a décrété : “n’adorez que Lui; et (marquez) de la bonté envers les père et mère : si l’un d’eux ou tous deux doivent atteindre la vieillesse auprès de toi; alors ne leur dis point : “Fi ! ” et ne les brusque pas, mais adresse-leur des paroles respectueuses.] (Qur’?n: 17:23)
En conclusion, il convient de relever que chacun de ces dix points requiert plus de détails et plus d’explications. La contribution du Prophète Muhammad (Qu’Allah le bénisse et le salue) à la promotion des droits de la femme va beaucoup plus au-delà de ce qui a été mentionné dans ce bref aperçu.

Équipe du site Web « Le Prophète de la Miséricorde »

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