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رسالة اليوم من هدي الرسول

-          غضبه لبناته صلى الله عليه وسلم:

عن المسور بن مخرمة رضي الله عنه أن عليا خطب بنت أبي جهل فسمعت بذلك فاطمة فأتت النبي فقالت:يزعم قومك أنك لا تغضب لبناتك وهذا علي ناكح بنت أبي جهل فقام رسول الله صلى الله عليه وسلم فسمعته حين تشهد يقول: (أما بعد إن فاطمة بضعة مني وإني اكره أن يسوءها والله لا تجتمع بنت رسول الله وبنت عدو الله عند رجل واحد).فترك علي الخطبة.رواه البخاري

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La conduite morale du prophète Muhammad (Qu’Allah le bénisse et le salue) Par l’imam Zaid Shakir (première partie) L’actuelle crise au sujet des caricatures du Prophète (Qu’Allah le bénisse et le salue) soulève plusieurs questions. L'une des plus importantes est qu’il est impératif de voir cette crise comme une occasion d'instruire les Occidentaux sur notre prophète béni (Qu’Allah le bénisse et le salue). Dans ce cadre, l’une des principales choses que nous pouvons faire c’est d’enseigner les valeurs morales préconisées par notre prophète. Ces valeurs morales constituent la base de sa mission et de son message. À l’ère de la messagerie instantanée et de la mondialisation médiatique il est important pour nous, musulmans, de réaffirmer notre engagement à l'idéal moral prophétique. Dans les conditions actuelles, les excès sensationnels de quelques musulmans, excès qui vont à l’encontre des enseignements moraux de notre prophète, sont souvent employés pour fausser l’image de l'Islam en Occident. Cette déformation de l’image de notre religion contribue à son tour à créer des préjugés sur l'Islam et les musulmans. Je pourrais soutenir que les images qui insinuent un lien entre notre Prophète (Qu’Allah le bénisse et le salue) et le terrorisme sont beaucoup plus influencées par les détournements d'avions, les kidnappings, les décapitations, et les meurtres de sang-froid de civils innocents, qui sont monnaie courante dans la plus part de nos luttes politiques contemporaines, que par tout préjugé inhérent aux peuples d’Europe et d'Amérique. Si nous autres musulmans voulons contribuer à changer la manière dont l'islam et notre Prophète (Qu’Allah le bénisse et le salue), sont perçus en Occident, nous allons devoir changer ce que nous faisons nous-mêmes pour contribuer à caricaturer l'Islam. Ce changement ne peut s’effectuer que grâce à une connaissance saine couplée à une bonne pratique, et au rétablissement de l'idéal moral éminent de notre Prophète bien-aimé (Qu’Allah le bénisse et le salue). Quelques enseignements moraux du Qur'an « Certes vous serez éprouvés dans vos biens et vos personnes; et certes vous entendrez de la part de ceux à qui le Livre a été donné avant vous, et de la part des Associateurs, beaucoup de propos désagréables. Mais si vous êtes endurants et pieux... voilà bien la meilleure résolution à prendre » [Al-Qur'an 3: 186] Un examen du niveau moral du prophète Muhammad (Qu’Allah le bénisse et le salue), par rapport à la crise courante, doit commencer en analysant certains versets critiques du Qur’an. Nous commencerons en examinant le passage ci-dessus. Ce verset a été révélé comme consolation pour le Prophète (Qu’Allah le bénisse et le salue), et ses partisans en prévision de l'abus qu’ils pourraient subir de toutes parts, de la part des juifs, des chrétiens, et des idolâtres. Face à cet abus une ligne de conduite a été prescrite, supporter patiemment ces abus et rester confiants en Dieu face à la propagande négative qui augmentera à mesure que leur puissance temporelle se développera. L'implication de cette ligne de conduite est admirablement décrite dans les mots du savant turc, l’imam Ismail al-Burusawi du 18ème siècle dans son commentaire du Qur'an. Il dit : "Dieu va vous traiter comme celui qui subit un test afin de montrer votre enthousiasme à persévérer dans la vérité et les bonnes œuvres." [1] L’imam al-Burusawi résume alors une des principales leçons du verset comme suit : Vous devez savoir que rendre le mal par le mal ne peut qu’augmenter la vilenie. Par conséquent, l’ordre de supporter patiemment les transgressions abusives réduit au minimum ces choses qui apportent le mal dans le monde terrestre. De même, l’ordre de rester pieux réduit au minimum ces choses qui compromettent la vie de l’au-delà. Ainsi, ce verset combine les étiquettes essentielles pour [le succès dans] ce monde et l’au-delà. [2] Il est intéressant de noter que ce verset fut révélé après l’émigration à Médine. Par conséquent, c'était une déclaration de la politique d'état pour l’État musulman naissant. Les avantages stratégiques de cette politique se feront sentir quelques années après lors de la conquête de la Mecque qui se déroulera sans effusion de sang. Cette conquête a été en grande partie rendue possible parce que le Prophète (Qu’Allah le bénisse et le salue), n'avait pas cultivé un esprit de vengeance et de revanche chez ses partisans. Il n’avait pas non plus cultivé chez eux une haine profonde pour le peuple qu'il était chargé d’appeler à l'Islam. C'est sur la base de cet esprit qu'il pouvait entièrement accepter et accueillir dans l’enclos de l'Islam ses ennemis les plus amers – Abu Sufyan, 'Amr ibn al-'As, Khalid ibn al-Walid, Ikrima ibn Abi Jahl, et beaucoup d'autres. « Expose donc clairement ce qu’on t’a commandé et détourne-toi des associateurs. Nous t’avons effectivement défendu vis-à-vis des railleurs. Ceux qui associent à Allah une autre divinité. Mais ils sauront bientôt. Et Nous savons certes que ta poitrine se serre, à cause de ce qu’ils disent. Glorifie donc Ton Seigneur par Sa louange et sois de ceux qui se prosternent; et adore ton Seigneur jusqu’à ce que te vienne la certitude (la mort). » [Al-Qur'an 15: 94-99] Ce groupe de versets du Qur'an révélés à la Mecque implique également la consolation pour le Prophète (Qu’Allah le bénisse et le salue), face à l'abus de son peuple. L’essentiel de ce passage est qu’Allah se chargera de le venger contre ceux qui le tourmentent. Le Prophète (Qu’Allah le bénisse et le salue) a reçu l’ordre de se détourner de ses ennemis et de laisser Allah s’occuper d’eux. Abu Su'ud, un érudit musulman du 16ème du siècle, fait ce commentaire sur cette instruction : "C'est-à-dire, ne prête aucune attention à ce qu'ils disent, ne t’intéresse pas à eux, et ne commence pas à penser à te venger d’eux" [3]. Il est dit que ces versets ont été révélés au sujet de cinq notables qurayshites qui étaient particulièrement abusifs contre le Prophète (Qu’Allah le bénisse et le salue). Allah envoya l'ange Gabriel pour régler leur compte et tous eurent une mort terrible, excepté Al-Aswad ibn al-Muttalib qui survécut, mais perdit la vue après que Gabriel eut pointé son doigt sur ses yeux [4]. Le Prophète (Qu’Allah le bénisse et le salue), est chargé de proclamer le message, de se consacrer à son travail de propagation de l’islam, et d'approfondir sa dévotion et son évocation de Dieu. Quant au destin de ses ennemis, Dieu se chargera d’eux. Il lui sera rappelé quelques années après que ses actions n'affecteront jamais le destin de ceux qui s'opposent à lui. Allah (Qu’Il soit glorifié et exalté) dit à ce sujet : « Tu n’as (Muhammad) aucune part dans l’ordre (divin) - qu’Il (Allah) accepte leur repentir (en embrassant l’Islam) ou qu’Il les châtie, car ils sont bien des injustes. [Al-Qur'an 3 : 128] Dans ce verset, Allah rappelle à Son Prophète (Qu’Allah le bénisse et le salue) que c’est Lui qui détient l’ordre et le commandement. C’est Lui qui contrôle tout dans l'univers. Quant au Prophète (Qu’Allah le bénisse et le salue), son travail est de transmettre le message, et ne pas s’occuper et s’inquiéter des résultats qui s’ensuivent. Pendant qu’il transmet le message, le Prophète, a l’ordre d'adopter la moralité la plus élevée, une norme qui est établie par Allah (Qu’Il soit glorifié et exalté), et non par le Prophète (Qu’Allah le bénisse et le salue), encore moins par un quelconque être humain. Allah dit : « Et tu es certes, d’une moralité éminente » [Al-Qur'an 68 : 4] Interrogé sur la moralité du Prophète (Qu’Allah le bénisse et le salue), 'Aïcha son épouse bénie, qu’Allah soit satisfait d’elle, répondit : « Il n'était pas obscène de nature, ni ne manière acquise ; il n'était pas un tapageur dans les marchés ; il ne rendait pas le mal par le mal ; au contraire, il pardonnait et était indulgent ». [5] Ce hadith comporte une explication détaillée d'une description plus générale du Prophète (Qu’Allah le bénisse et le salue) donnée par 'Aïcha. Elle a indiqué que son caractère était une personnification du Qur'an [6]. En d'autres termes, son caractère était pieux, parce que le Qur'an est la parole éternelle de Dieu À ce niveau, nous devons faire une pause et réfléchir sur la mission du Prophète (Qu’Allah le bénisse et le salue). Il a mentionné, décrivant cette mission : "Je n'ai été envoyé que pour parfaire les caractères nobles" [7]. À la lumière de ce que nous avons mentionné ci-dessus, nous pourrions interpréter ce hadith comme voulant dire : "Je n'ai été envoyé que pour rendre les personnes plus pieuses". Cette idée que l'islam est un chemin vers la piété doit être soulignée de nos jours où beaucoup de musulmans le considèrent strictement comme un chemin menant au matérialisme. Ce matérialisme a contribué davantage à la chute de la communauté musulmane, d'une manière générale, sur une pente glissante qu’est la convenance politique. La participation politique est certainement un aspect critique de l'islam. Cependant, la convenance politique ne peut pas fournir des déterminants rétroactifs de nos valeurs et principes. Ceux-ci ont été déterminés, a priori, par Dieu. Cette idée de piété n'est pas une chose étrange dans notre religion. Al-'Izz ibn Abd as-Salaam, jurisconsulte du 12ème siècle, et un des plus grands savants des dernières générations, écrit dans son livre Shajara al-Ma'arif w'al-Ahwal Personne ne mérite l'amitié de soutien du Juge (Dieu tout-puissant) jusqu'à ce qu'il s’améliore avec les règles morales du Qur'an, et s'orne des attributs du Très Miséricordieux, jusqu'à un degré humainement possible. Dieu est parfait et commande à Ses serviteurs la perfection. Il est le plus généreux et commande la générosité. Il embellit et commande l'embellissement. Il est le Bienfaiteur et commande de multiplier les bienfaits. Il apaise et commande d’apporter l’apaisement. Il est le Pardonneur par excellence et commande le pardon. Il dissimule les défauts et commande la dissimulation des défauts. Il répare et restaure et lui commande la restauration... [8] Supporter les épreuves, les tribulations, et endurer les abus sont les creusets par lesquels la capacité de se déplacer vers cet état de piété est fondée. Puisque le Prophète (Qu’Allah le bénisse et le salue) est notre chef qui nous guide à cette norme, dans la parole et l’acte, personne n’a été plus tenté ou maltraité que lui. Il ne pouvait commander à personne d’adopter ces caractéristiques, jusqu'à ce qu'il les ait adoptées lui-même. Tout comme, il ne pouvait pas encourager la traversée laborieuse des obstacles menant à elles jusqu'à ce que lui-même ait emprunté cette route difficile. C’est en traversant cette route que nous nous détournons des créatures et nous orientons vers le Créateur. « La bonne action et la mauvaise ne sont pas pareilles. Repousse (le mal) par ce qui est meilleur; et voilà que celui avec qui tu avais une animosité devient tel un ami chaleureux. » [Al-Qur'an 41 : 34] Il est rapporté que Ibn 'Abbas (Qu’Allah soit satisfait de lui), cousin et proche compagnon du Prophète (Qu’Allah le bénisse et le salue), a dit au sujet de ce verset : Allah ordonne la patience aux croyants face a la colère ; la douceur face aux actes ignorants ; et le pardon en cas d’offense. S’ils observent cela, Allah les protégera contre Satan et soumettra leurs ennemis [9]. L’imam al-Burusawi mentionne dans son commentaire : Les bons traits de caractère et les mauvais ne sont pas égaux dans la récompense qu'ils suscitent et les résultats auxquels ils mènent. Si vous persévérez patiemment face à leurs abus et leur ignorance, cessez de chercher à vous venger d’eux, et ne prêtez aucune attention à leur sottise, vous méritez l'exaltation en ce monde, et une grande récompense dans l’au-delà. Vos ennemis mériteront quant à eux l'opposé de cela. Ne permettez pas que leur intrépidité à entretenir le mauvais caractère vous distraie de vous engager dans les bons caractères. [10] Aucun autre verset n’incarne mieux l'esprit de l'éthique islamique que celui-là [Al-Qur'an 41 : 34]. Non seulement il prescrit une ligne de conduite éminente, mais également il montre comment cette action, loin de mener à la faiblesse matérielle, est plutôt une source de force matérielle et d’exaltation. Cependant, si on n'est pas en contact avec Dieu, on ne peut pas percevoir la véracité de Sa promesse, ni la portée de Sa puissance. Indépendamment de nos perceptions, Dieu a la puissance de transformer nos ennemis en amis. En effet, le verset qui vient après celui dont nous parlons, nous rappelle ceci : « Mais (ce privilège) n’est donné qu’à ceux qui endurent et il n’est donné qu’au possesseur d’une grâce infinie. » [Al-Qur'an 41 : 35] L’imam al-Burusawi décrit cette grâce infinie comme : [... une grâce infinie] dans les vertus personnelles et la force spirituelle. La préoccupation de la vengeance existe seulement en raison de la faiblesse de l'âme, et de sa propension à être affectée par les stimuli externes. Quand l'âme est forte dans son essence elle n'est pas affectée par les stimuli externes. Mais lorsqu’elle n'est pas affectée par de tels stimuli, il est facile pour elle de soutenir des abus et de ne pas être préoccupé par la vengeance.[11] Une des grandes pertes que nous subissons en tant que musulmans quand nous faisons de la politique est que de prime abord, nous perdons de vue le fait que notre Prophète (Qu’Allah le bénisse et le salue), a présenté au monde le système le plus raffiné de spiritualité et d'éthique connu de l'humanité. L'inauguration et la création d’une base pour la perpétuation de ce système étaient au cœur de sa mission. C'est seulement sur la base de ce système que toutes les réalisations matérialistes significatives sont possibles. Il est donc normal que le Prophète (Qu’Allah le bénisse et le salue) proclame : « Je n'ai été envoyé que pour parfaire les caractères nobles »[12].