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رسالة اليوم من هدي الرسول

-       الوفاء للزوجة:

عن عائشة رضي الله عنها قالت: ما غرت على أحد من نساء النبي (صلى الله عليه وسلم) ما غرت على خديجة، وما رأيتها ولكن كان النبي (صلى الله عليه وسلم) يكثر ذكرها، وربما ذبح الشاة ثم يقطعها أعضاء ثم يبعثها في صدائق خديجة (أي صديقاتها)، فربما قلت له: كأنه لم يكن في الدنيا امرأة إلا خديجة! فيقول: (إنها كانت، وكانت، وكان لي منها ولد) متفق عليه.

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Le prophète Muhammad (Qu’Allah le bénisse et le salue) une miséricorde pour toutes les créatures IV - La clémence envers les parents Le prophète Muhammad (Qu’Allah le bénisse et le salue) était très gentil envers ses proches et a recommandé à ses disciples de traiter leurs parents avec gentillesse. Abû Hurairah (Qu’Allah soit satisfait de lui) rapporte qu'un homme posa la question suivante au messager d'Allah (Qu’Allah le bénisse et le salue) : « Quelle est la personne qui mérite le mieux mon assistance ?" "Ta mère" Répondit-il. Et ensuite qui ? "Ta mère", répondit-il. Et ensuite qui ? "Ta mère" répondit-il de nouveau. Et ensuite qui ? "Ton père" répondit-il. Et à la dernière, il répondit : "Tes proches parents". Il est également rapporté que le messager d'Allah (Qu’Allah le bénisse et le salue) a dit : « Avili soit-il ; avili soit-il, avili soit-il ». On lui demanda de qui il parlait. Il répondit: «Celui qui, ayant trouvé un ou ses deux parents vivants dans un état de vieillesse, n'accède pas au Paradis (en leur réservant un bon traitement) ». Asma, la fille d'Abû Bakr (Qu’Allah soit satisfait de lui) a dit que sa mère, qui était une mécréante vint chez elle pendant la période du traité conclu avec les Qurayshites. Elle posa la question suivante au messager d'Allah (Qu’Allah le bénisse et le salue) : "Ma mère, qui est malintentionnée envers l'islam, est venue chez moi. Dois-je lui faire preuve d'affection et la traiter avec bienveillance ?". Le Prophète (Qu’Allah le bénisse et le salue) lui demanda de traiter sa mère avec bonté. Ibn Omar (Qu’Allah soit satisfait de lui) rapporte que le Messager d'Allah (Qu’Allah le bénisse et le salue) a dit : « L'un des actes de bienveillance de premier ordre pour un homme est de traiter gentiment les amis de son père après sa mort ». Anas (Qu’Allah soit satisfait de lui) rapporte que le Messager d'Allah (Qu’Allah le bénisse et le salue) a dit : « Celui qui souhaiterait voir ses provisions s’accroître et sa durée de vie prolongée, doit réserver un bon traitement à ses parents ». Abû Huraira (Qu’Allah soit satisfait de lui) et bien d'autres compagnons rapportent que le messager d'Allah (Qu’Allah le bénisse et le salue) a dit : « Ar-Rahim (lien de parenté) en arabe est dérivé de la même racine que Al-Rahîm (le Très Miséricordieux). Allah dit : Celui qui est bon envers ses parents, Je serais bon envers lui, celui qui se détourne de ses parents Je me détournerai de lui". Abdullah ibn Abû Aufa (Qu’Allah soit satisfait de lui) a dit qu'il avait entendu le messager d'Allah (Qu’Allah le bénisse et le salue) dire : « La miséricorde ne descendra pas sur un peuple dont un membre rompt les liens de parenté ». Anas (Qu’Allah soit satisfait de lui) rapporte que le messager d'Allah (Qu’Allah le bénisse et le salue) a dit : « Par Celui qui détient mon âme dans Ses mains, un homme ne deviendra jamais un véritable croyant jusqu'à ce qu'il aime pour son frère ce qu'il aime pour lui-même ». Abû Hurairah (Qu’Allah soit satisfait de lui) rapporte que le messager d'Allah (Qu’Allah le bénisse et le salue) a dit : « Par Allah, il ne croit pas », et il a répété cela trois fois. Et qui dont ne croit pas ô messager d'Allah (Qu’Allah le bénisse et le salue) lui demanda-t-on ? Il répondit : « Celui qui n'épargne pas son voisin de sa méchanceté ». Abdullah ibn Amr (Qu’Allah soit satisfait de lui) rapporte que le messager d'Allah (Qu’Allah le bénisse et le salue) a dit : « Le meilleur compagnon auprès d'Allah est le meilleur auprès de ses vis-à-vis ; le meilleur voisin auprès d'Allah est le meilleur auprès de ses vis-à-vis ». Voici l'un des principes établis par l'islam et servant de base pour l'ensemble des relations humaines : « Et ton Seigneur a décrété : “n’adorez que Lui; et (marquez) de la bonté envers les père et mère : si l’un d’eux ou tous deux doivent atteindre la vieillesse auprès de toi; alors ne leur dis point : “Fi ! ” et ne les brusque pas, mais adresse-leur des paroles respectueuses. Et par miséricorde; abaisse pour eux l’aile de l’humilité ; et dis : “ô mon Seigneur, fais-leur; à tous deux; miséricorde comme ils m’ont élevé tout petit" » Al Isra 17:23,24. Dans la Sourate Luqman, nous lisons : «Nous avons commandé à l’homme [la bienfaisance envers] ses père et mère; sa mère l’a porté [subissant pour lui] peine sur peine : son sevrage a lieu à deux ans.” Sois reconnaissant envers Moi ainsi qu’envers tes parents. Vers Moi est la destination. » Sourate Luqman 31:14. Le fondement même de l'islam est d'adorer Allah et d'être aimable et bon envers ses semblables : « Adorez Allah et ne Lui donnez aucun associé. Agissez avec bonté envers (vos) père et mère, les proches, les orphelins, les pauvres, le proche voisin, le voisin lointain, le collègue et le voyageur… » Sourate An Nissa 4:36. Le même commandement a été donné aux nations qui nous ont précédés : « Et [rappelle-toi], lorsque Nous avons pris l’engagement des enfants d’Israël de n’adorer qu’Allah, de faire le bien envers les pères, les mères, les proches parents, les orphelins et les nécessiteux, d’avoir de bonnes paroles avec les gens; » sourate Al Baquarah 2:83. V- La clémence envers les orphelins Le prophète Muhammad (Qu’Allah le bénisse et le salue) était gentil envers tout le monde et a demandé à ses disciples de suivre la même voie. Il était particulièrement clément envers les orphelins et a recommandé à ses compagnons d'être gentils envers eux. Thauban (Qu’Allah soit satisfait de lui) rapporte que le messager d'Allah (Qu’Allah le bénisse et le salue) a dit : « Seule la supplication fait éviter le décret (du destin), seule la bienveillance augmente le terme de vie, et un homme sera privé d'une provision à cause d'une faute qu'il aurait commise ». Ibn Omar (Qu’Allah soit satisfait de lui) rapporte que le messager d'Allah (Qu’Allah le bénisse et le salue) a dit : « Le musulman est le frère d'un autre musulman, il ne lui fait pas du mal. Celui qui assiste son frère dans son besoin, Allah l'assistera aussi dans son besoin, celui qui soulage son frère de sa colère, Allah lui soulagera l'un de ses soucis au Jour de la Résurrection ; et celui qui dissimule les secrets d'un musulman, Allah dissimulera ses secrets au Jour de la Résurrection ». Abû Hurairah (Qu’Allah soit satisfait de lui) rapporte que le messager d'Allah (Qu’Allah le bénisse et le salue) a dit : « Le meilleur des habitats chez les musulmans est celui dans lequel l’orphelin est bien traité, et le pire des habitats chez les musulmans est celui dans lequel l’orphelin est maltraité ». Abû Omamah (Qu’Allah soit satisfait de lui) rapporte que le messager d'Allah (Qu’Allah le bénisse et le salue) a dit : « Celui qui caresse un orphelin en passant ses doigts dans ses cheveux, et ce uniquement pour l'amour d'Allah, aura pour chaque cheveu touché par sa main, des récompenses ; et celui qui traite bien tout orphelin fille ou garçon placé sous sa tutelle, lui et moi serons comme ceci au Paradis" (mettant ensemble son index et son médius). Abû Huraira (Qu’Allah soit satisfait de lui) rapporte le messager d'Allah (Qu’Allah le bénisse et le salue) a dit : « Celui qui soutient la veuve et le pauvre aura le même mérite que celui qui combat dans la voie d'Allah ». Il est également rapporté que lorsqu'un homme s'est plaint auprès du messager d'Allah (Qu’Allah le bénisse et le salue) qu'il possède un cœur dur, ce dernier a dit : « Manifeste l'affection pour les orphelins et nourris les pauvres ». VI– La clémence envers les ennemis et les infidèles Le prophète Muhammad (Qu’Allah le bénisse et le salue) a traité tout le monde, ami comme ennemi, avec gentillesse et a recommandé à ses compagnons de faire de même. Abû Basra Ghifari (Qu’Allah soit satisfait de lui) rapporte que lorsqu'il était un mécréant, il vint à la Médine et y resta comme un hôte du messager d'Allah (Qu’Allah le bénisse et le salue). Il but le lait de toutes ses chèvres pendant la nuit, sans que le Prophète (Qu’Allah le bénisse et le salue) ne dise mot. Pendant cette nuit, le Messager (Qu’Allah le bénisse et le salue) et toute sa famille dormirent affamés. Un évènement similaire est rapporté par Abû Hurairah (Qu’Allah soit satisfait de lui). Une nuit, un mécréant fut l'hôte du noble Prophète (Qu’Allah le bénisse et le salue) et but le lait de tous les sept chèvres, mais le Prophète (Qu’Allah le bénisse et le salue) ne montra aucun signe de colère ou d'aversion pour lui. C'est Peut-être à cause de son comportement, que le lendemain matin, l'homme embrassa l'islam et se contenta du lait d'une seule chèvre. La mère d’Abû Hurairah, qui a vécu avec lui à Médine fut une mécréante. Elle avait l'habitude d'insulter le noble Prophète (Qu’Allah le bénisse et le salue), fait qui a poussé Abû Hurairah (Qu’Allah soit satisfait de lui) à se plaindre auprès du Prophète (Qu’Allah le bénisse et le salue), mais ce dernier pria pour elle. Bilal (Qu’Allah soit satisfait de lui) était le plus rapproché du prophète Muhammad (Qu’Allah le bénisse et le salue) et gérait son ménage. Un jour, un infidèle l'appela "nègre" et lui dit qu'il ne se reposera qu'après s'être occupé de ses chèvres.  Le prophète Muhammad (Qu’Allah le bénisse et le salue) ayant entendu cette conversation, ne dit rien à l'infidèle. La question des hypocrites de Médine était une grande épreuve pour le Prophète (Qu’Allah le bénisse et le salue) et ses compagnons, mais il a toujours traité ces derniers avec beaucoup d'amabilité et de considération. Abdullah ibn Obay et ses disciples avait embrassé l'islam, mais ils étaient au fond des mécréants et n'avaient pas véritablement accepté l'islam. Leur comportement pendant la bataille de Ouhoud et à de nombreuses autres occasions, a été préjudiciable à l'islam, mais le prophète Muhammad (Qu’Allah le bénisse et le salue) les a toujours traités avec bienveillance. Quand Abdullah ibn Obay trouva la mort, le prophète Muhammad (Qu’Allah le bénisse et le salue) donna son manteau pour qu’il serve de linceul à ce dernier. Les Juifs étaient très hostiles vis-à-vis du prophète Muhammad (Qu’Allah le bénisse et le salue) et de sa mission ; malgré cela, il était toujours bienveillant envers eux. Une fois il s'est rendu chez un Juif pour visiter son fils malade. Il a invité le garçon à embrasser l'islam, mais le garçon regarda son père pour avoir son autorisation. Son père lui donna la permission, et le garçon embrassa l'islam. Une fois lorsque le cortège funèbre d'un Juif était de passage, le Prophète (Qu’Allah le bénisse et le salue) se leva pour marquer le respect au mort. Une fois un Juif s'est plaint à lui en disant qu'un musulman l'a giflé. Il a appelé ce musulman et l’a réprimandé. Dans la vallée de Hudaibiyah pendant que le prophète Muhammad (Qu’Allah le bénisse et le salue) faisait sa prière du matin avec ses compagnons, soixante ou quatre vingt mécréants sont descendus tranquillement de la montagne de Taniim dans le but de massacrer les musulmans pendant la prière. Les musulmans réussirent à les capturer et ils furent traduits devant le Prophète (Qu’Allah le bénisse et le salue) qui leur réserva plutôt un bon traitement et les libéra tous. En fait, il a en toutes circonstances, traité toutes les personnes avec gentillesse et n'a jamais manifesté une rancune pour qui que ce soit ou maltraité quelqu'un. Makhul (Qu’Allah soit satisfait de lui) rapporte que le messager d'Allah (Qu’Allah le bénisse et le salue) a dit : « Les croyants sont doux et dociles comme un chameau qui, guidé, se soumet ; et quand on lui donne l'ordre de s'asseoir, même sur des pierres, il exécute l'ordre ». Mu'adz (Qu’Allah soit satisfait de lui) a dit que la dernière injonction que lui donna le messager d'Allah (Qu’Allah le bénisse et le salue) quand il a posé le pied sur l'étrier était : "Ô Mu'adz ! Traitez bien les gens". Encyclopaedia of Seerah, (Encyclopédie de la Seerah [biographie du prophète]) Vol. 1 Édité par : Ajalur Rahmait The Muslim Journal - Vol.29 No. 4